Modification significative dans la formule de calcul de l’AAH #
Une réforme clé est la déconjugalisation dans le calcul de l’AAH, effective depuis octobre 2023, permettant aux bénéficiaires de ne plus considérer le revenu de leur conjoint dans le calcul de leur allocation. Cette modification vise à offrir une plus grande autonomie financière aux personnes handicapées, en leur permettant d’avoir une allocation qui reflète leur situation personnelle plutôt que celle de leur ménage. La mesure est dotée d’une flexibilité permettant, si nécessaire, de revenir à l’ancien mode de calcul favorisant le bénéficiaire.
Une hausse remarquable de l’AAH #
Chaque année, l’AAH bénéficie d’un ajustement de montant, aligné sur l’indice des prix à la consommation. Au moment de la rédaction, l’allocation maximale s’élevait à 971,37 euros, témoignant d’une augmentation par rapport à l’année précédente. Une hausse considérable de 4,9% est prévue pour l’allocation, qui dépassera alors le seuil de 1 000 euros mensuels. Les critères d’admissibilité à l’AAH prennent en compte un niveau d’incapacité permanente d’au moins 80%, bien que des dispositions soient en place pour ceux dont le taux d’incapacité se situe entre 50% et 79%.
Déterminer un montant optimal de l’AAH #
Les bénéficiaires de l’AAH cherchant à optimiser le montant reçu peuvent envisager de cumuler cette allocation avec d’autres aides financières, à l’exception de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS) dont l’existence est menacée. La continuation de l’AAH pendant la retraite est soumise au taux d’incapacité du bénéficiaire. Un taux d’incapacité d’au moins 80% permet un cumul partiel ou total avec la retraite, alors qu’un taux d’incapacité de 50% à 79% met fin à l’AAH à l’âge de la retraite. La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) prend en compte la situation individuelle de chaque bénéficiaire pour calculer l’AAH la plus avantageuse possible.
